Charlotte Ayrault

SAULE

Tresser des fibres végétales en écho aux savoir-faire d’antan. Peu à peu, je me familiarise avec cette pratique et expérimente par la création de paniers, de nichoirs, de mangeoires, de divers contenants ainsi que des luminaires. Je projette aussi d’étendre cette technique de vannerie à des brins industriels comme des fils ou des gaines électriques, toujours en cueillant le sol, lorsque que ces matériaux sont considérés à l’état de déchets.

Entre récit et vannerie : c’est un projet imaginé sous forme d’ateliers participatifs et d’échanges articulés avec des temps de recherches et de créations personnelles, au sein desquels j’aimerais davantage tendre vers l’ILLUSTRATION DE L’EXISTANT. Entre fibres végétales locales et imaginaires partagés autour des espèces vivantes, animales, végétales et humaines, l’intention est de tracer les traits d’un récit collectif inspiré de ces formes de vie, pour ensuite le transposer en volume par le tressage, entre sculpture et installation. À la croisée de la pratique manuelle, de l’observation du vivant et de la narration sensible, j’aimerais également étendre ces récits dessinés sur LES MURS DE NOS QUOTIDIENS. Une prospection au sein d’écoles s’entame.